
Le cannabidiol (CBD) est un composé non psychotomimétique dérivé du Cannabis sativa. Des études précliniques et cliniques ont démontré le potentiel thérapeutique du CBD dans une variété de troubles. Malgré les nombreux efforts de recherche sur le CBD, son activité antidépressive a été peu étudiée et le mécanisme d’action exact reste obscur.
Cette étude vise à approfondir le mécanisme du CBD après une administration chronique (7 jours).
Tout d’abord, le niveau de dose de CBD suffisant pour produire des effets secondaires après une administration chronique a été considéré.
Ensuite, les changements dans les protéines clés et les neurotransmetteurs ont été étudiés de manière critique par des méthodes telles que la réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR), le western blotting et la détection électrochimique de la chromatographie liquide à haute performance (HPLC-ECD).
En outre, la corrélation des phénotypes comportementaux avec les protéines et les neurotransmetteurs a été établie et le mécanisme possible a été identifié. Les résultats ont montré que seule l’administration de fortes doses de CBD 100 mg/kg a induit des effets de type antidépresseur chez des souris soumises à un test de nage forcée. Cette administration a entraîné une augmentation significative des taux de sérotonine (5-HT) et de noradrénaline (NA) dans l’hippocampe (HPC). De même, l’administration chronique de 30 mg/kg de CBD et de 100 mg/kg de CBD a réduit de manière significative l’expression du facteur nucléaire kappa B (NF-?B) dans les HPC.
En outre, aucun des traitements n’a induit d’effets locomoteurs. Par conséquent, la conclusion est que l’administration chronique de CBD (100 mg/kg) induit des effets de type antidépresseur en augmentant les niveaux de 5-HT et de NA dans les HPC. Ces résultats jettent une nouvelle lumière sur la poursuite de la découverte de l’effet antidépresseur du CBD.